Arnold Schoenberg : « Pierrot lunaire » opus 21
Isabel Soccoja, chant - Gilles de Talhouët, flûtes - Laurent Berthomier, clarinettes - Blandine Chemin, violon/alto - François Girard, violoncelle - Ludovic Frochot, piano - Michel Bourcier, direction
La lune noie Pierrot d'ivresse et de désir. Elle éclaire les fleurs, notamment celle de Colombine qu'il veut cueillir. Elle luit sur le lavoir, mais le blanc du linge passe brutalement au rouge...
De mars à juillet 1912, Schoenberg écrit "Pierrot lunaire" pour voix parlée-chantée (« Sprechgesang »), piano, piccolo/flûte traversière, clarinette/clarinette basse, violon/alto et violoncelle : un effectif instrumental à ce point iconique depuis cette œuvre qu’il est désormais nommé “ensemble Pierrot”.
Le thème, le chant et l’instrumentarium indiquent déjà la dimension novatrice de l'œuvre et Schoenberg affirme dès la composition du premier mélodrame, le 12 mars 1912, qu’il a la « conviction d’aller à la rencontre d’une expression nouvelle ».